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P-F Thomas MINOIS : chef de station au Paris-Orléans

Dernière mise à jour : 28 déc. 2021



Thomas, Jean, Félix, MINOIS, chef de station, fils de Claude MINOIS et Jeanne PETIT, né à Moulins-sur-Yèvre (Cher) le 3 mai 1859, baptisé dans la même localité le 2 juin 1859, à 30 jours (Jean, prénom de baptême, Félix, prénom "usuel", Thomas, prénom retenu par la famille et par lui car il n’aimait pas son 1er prénom Félix).

Décédé à Nouan-le-Fuzelier le 11 septembre 1943, à 84 ans.





Il effectue son service militaire à Fontainebleau (matricule 231 à Moulins sur Yèvre.) au 15ème chasseur à cheval, 3ème escadron, 2ème peloton à Fontainebleau.

Cavalier de seconde classe à son arrivée le 10 septembre 1880 et cavalier de première classe le 14 avril 1884. Il est ordonnance du major de Chabot (27 rue Béranger à Fontainebleau).

D’après sa fiche matricule il mesure 1m 64, cheveux et yeux (!) châtain clair.


Il épouse à 29 ans, le 22 octobre 1888 à Vierzon Village (Cher) Emérence GUIGNARD, fille de Louis GUIGNARD et Sophie Eulalie VIVIER, née à Vierzon Village le 31 juillet 1859.



Jardinière puis femme au foyer, elle suit son époux dans toutes les communes où Thomas travaille pour la Compagnie d'Orléans, le P.O. Et plus précisément dans toutes les gares qui étaient des logements de fonction.

Elle décède à Pocé-sur-Cisse (Indre-et-Loire) le 22 avril 1899, à 39 ans, ébouillantée. Thomas a expliqué aux enfants qu'elle s'était noyée dans une citerne dans un jardin à Vierzon. Les parents d'Emérence étaient maraîchers, il y avait dans les jardins de grandes citernes d'eau pour l'arrosage. La vérité nous a été révélée par sa petite cousine Mauricette Guignard qui faisait des recherches généalogiques vers 1988. Mon grand père Henri et son frère André MINOIS n'en ont jamais rien su.


Elle laisse deux enfants : Henri mon grand-père a à peine 3 ans et son frère Louis 8 ans.

C'est leur tante Joséphine MINOIS qui prendra soin d'eux. On la voit sur de nombreuses photos toujours discrète, tout en rondeurs et sa câline (la coiffe berrichonne) sur la tête.

Par miracle j'en ai retrouvé récemment une où elle est jeune avec mon grand-père Henri vers 1901, à moins que ce ne soit une photo datant du remariage de Thomas en 1903 puisqu'Henri porte sa plus belle lavallière !


De même j'ai appris par notre cousine aujourd'hui disparue, Micheline Delahaye, qu'elle aurait été victime d'une tentative de viol. Rentrée chez ses parents en hurlant, "la pendule, la pendule", elle serait devenue un peu simple.





En 1903, Thomas se remarie avec Jeanne BOUET, hélas celle-ci décède en 1904.


Pendant la guerre de 14/18 ses deux fils partent. Je reviendrai sur cette période dans un post dédié à mon grand-père Henri Minois.


Le 2 juin 1918, un wagon de munition explose en gare de Nouan-le-Fuzelier où Thomas était chef de station. Il évite le pire en déviant le train. Il refusera de demander la Légion d'Honneur que ses proches voulaient qu'il obtienne car il estimait que c'était à l'Etat de le désigner et non pas à lui de faire la démarche.


Henri et Thomas en gare de Nouan-le-Fuzelier vers 1916


Pour sa retraite à Nouan-le-Fuzelier, il achète « Bellevue » à Mr le vicomte et Mlle de Seyssel, neveux de René Marie Clément Bruno de Laage de Meux. Il s’agissait de l'un de deux pavillons de chasse qui appartenait au château de Moléon.

2177 m2, coût 11 000 francs payés comptant le 13 juillet 1919, soit l’équivalent de 1 463 548,68 € en 2021.

Thomas y accueillera son frère Gabriel et sa sœur Joséphine;




Les trois frères, de gauche à droite, Gabriel, Thomas et François jouant aux cartes avec un ami de la famille à Bellevue. Vers 1930.





Visiblement curieux, il sillonne la France avec ses fils avant la guerre, achète beaucoup de livres anciens, et collectionne les pièces anciennes.




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